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«Notes sur le chagrin»
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Présentation
Comment dire adieu à un être cher alors que le monde entier est frappé par une crise sanitaire, que le défunt repose au Nigeria et que ses enfants sont bloqués en Angleterre et aux États-Unis ? Le père de Chimamanda Ngozi Adichie vient de mourir. Séparée de ses proches, cette dernière vit un deuil empêché et solitaire. Elle écrit alors sous la forme de courts chapitres, composés comme des soubresauts de chagrin et de rage, où l'amour et l'admiration qu'elle portait à son père explosent à chaque page.James Nwoye Adichie a traversé plusieurs époques de l'histoire du Nigeria. S'il a transmis la culture et la langue igbos à ses enfants, essentielles à l'oeuvre de l'autrice, il s'est aussi élevé contre certaines traditions de son pays. En partageant des anecdotes familiales simples et touchantes, Chimamanda Ngozi Adichie rend hommage au professeur émérite de l'université du Nigeria, mais surtout au père humble et aff ectueux qu'il était, son "dadounet originel".La perte se voit ainsi transcendée par l'amour et la transmission.
Chimamanda Ngozi Adichie écrit Notes sur le chagrin suite à la mort brutale de son père adoré à l'été 2020. Alors que la pandémie de COVID-19 fait rage dans le monde et garde l'auteur et les membres de sa famille éloignés l'un de l'autre, son père succombe de façon inattendue à des complications d'une insuffisance rénale.
Adichie explique comment cette perte la brise au plus profond d'elle-même la laissant seule et en colère. Avec une précision de langage, des détails scintillants et dévastateurs et des touches d'humour, l'auteur tisse sa propre expérience sur la mort . Elle raconte sa vie entre la survie pendant la guerre du Biafra, sa carrière de professeur jusqu'à l'époque de la pandémie où il reste en contact avec ses enfants et petits-enfants par chat vidéo depuis sa maison à Abba au Nigeria.
Touchant et intime hommage à un père aimant mais aussi sur un traumatisme malheureusement bien universel.