Ce livre débute par un Polaroid pris par sa grand-mère, Marie, qui vivait à Sherbrooke au Québec. Ce livre contient environ 100 Polaroids choisi ou des documents argentiques, prit au début de sa carrière.
« En fait, à l’époque (année 1990-2000), pour les photographes professionnels, les Polaroids n’étaient que des tests de vérifications pour la lumière et le cadrage, car la vérification par écran numérique n’existait pas encore. C’était la fonction majeure du Polaroid, non considéré comme une vraie photo et étant détruit après usage. En ce qui me concerne, je gardais toujours les plus beaux Polaroids en archive, ne sachant pas qu’un jour je les exposerais notamment pour leurs valeurs de documents uniques. La découverte du Polaroid 665 et de son négatif fût pour moi, une révélation artistique avec laquelle je fis énormément de recherches personnelles, jusqu’à sa discontinuation en 2006. »