Dès son adolescence, Alain Poulain combine deux de ses passions :la photographie et le sport automobile. Normand, il se rend évidemmentsur le circuit naturel des Essartspour assister au Grand Prix annuelen juin. Dès 1971, et pendant plusieurs éditions, il accumule ses prises de vues, réussies, d'amateur ; il assite également plusieurs fois aux 24 heures du Mans.Avec ce numéro de la collection BAROUDEUR DES CIRCUITS,vous découvrirez comment l'auteura parcouru le parc des concurrentset les stands pour, près de cinquante ans plus tard, offrir sa vision affûtée des hommes et voitures qui l'ont tant passionné ; si les clichés de bolidesen action sont bien présents,ce sont les portraits de pilotes et détails de leurs monoplaces de Formules 2, 3et Renault, prototypes et autres Grand tourisme qui sont les plus représentés. Comme souvent en ce temps-là, le noir et blanc prédomine.Pilote à ses heures, Alain Poulaina roulé sur la piste des Essartsdans les années 1980 ; il sait ainsi qu'elle représentait un véritable défi pour tous les héros de sa jeunesse.Grâce aux centaines de clichés proposés par l'auteur, l'éditeura pu faire un choix qui permetteau lecteur de plonger dans l'ambiance attachante du début des années 1970, au travers de la vision de ce spectateur si passionné. Aujourd'hui,il est heureux de partager ces moments d'histoire vécus au sein d'un lieu devenu mythique malgré son démantèlement survenu dans les années 1990.Depuis 1969, conséquencede l'accident mortel survenu à Jo Schlesser pendant le Grand Prix de France de Formule 1, un an avant, c'est la Formule 2 qui redevient l'épreuve phare de la réunionrouennaise, avec des pilotes,dont certains sont déjà en Formule 1 : Cevert, Jarier, Fittipaldi, Petersonet bien d'autres, au volant de Brabham, Lotus, March, Elf2, Pygmée, etc.Le plateau des 1000 km de Paris, disputés par défaut aux Essartsen 1972, a également fière allure.Aujourd'hui, le fantôme des Essarts continue de passionner vialivres, revues, Internet, la rencontre amicale annuelle et même un récentet réussi film documentaire. Tant mieux !