Hélène, dévouée à son travail de prof de SVT et à ses élèves, s'intéresse de près au comportement du jeune Théo. A son contact, les traumatismes de l'enfance ressurgissent jusqu'à se transformer en obsession.
Le jeune garçon, quant à lui, semble s'enfoncer dans une spirale destructrice que même son ami Mathis ne parvient pas à stopper. Cécile, la mère de ce dernier, est inquiète. Elle craint que son fils ne se laisse influencer et soit sur la mauvaise pente.
Avec Les loyautés, Delphine de Vigan renoue avec le roman social et nous entraîne, une fois de plus, dans les méandres de la nature humaine. Abordant, tour à tour, la maltraitance, l'alcoolisme, l'isolement, la folie et bien d'autres fragilités qui jalonnent la vie des hommes, elle met en avant la fidélité excessive et sans limite que l'on s'impose vis-à-vis de l'autre, qu'il soit parent ou mari, parfois même au détriment de ses propres convictions. Moins personnel que ses précédents romans mais tout aussi efficace, le nouveau roman de Delphine de Vigan remue et interroge sur ce qu'elle nomme avec justesse les loyautés.